Edition Localisée

J'ai décidé de me remettre aux blogs. Je sais, une fois de plus je risque de commencer quelque chose que je ne continuerai pas mais bon, on verra... C'est donc sur cette jolie page (oui bon tout est relatif hein) que je pose mes valises, aujourd'hui, jeudi 10 novembre 2005. Ca fait longtemps que je n'écris plus. Que ce soit sur le net ou sur le papier. Je vais donc m'y remettre et avec un peu de chance, ça me fera passer le temps... Parce que du temps, j'en ai à revendre. Je ne suis pas allé à l'université cette année, à cause de problème financiers, d'un petit peu de mauvaise volonté et d'un soupçon de peur face à l'idée de vivre seul. J'ai donc décidé (enfin pas vraiment) de rester une année à la maison, avec pôpa et môman. Je m'emmerde, je me fais chier, je ne sais pas quoi faire, je glande, je m'ennuie quoi. Le temps est moche, mon petit cercle d'amis a repris les cours et mon petit village de 3500 habitant manque cruellement d'animation... Donc j'attend, je tourne en rond, je patiente... Jusqu'à ce que celui qui partage ma vie rentre de cours et m'appelle. Il est comme mon seul lien avec l'exterieur, ma seule source d'informations quant à ce qui se passe dans le monde (où du moins dans une petite partie des Yvellines). S'il n'était pas là, je finirai comme un légume, seul, allongé sur mon lit. On me nourrirai à la petite cuiller et on s'appitoierai sur mon sort. Heureusement qu'il est là, mon ptit bonhomme. Sans lui, je serai coupé de toute vie sociale 5 jours sur 7. Il est mon petit prince, ma fenêtre ouverte sur l'exterieur, ma bouffée d'oxygène, il m'est essentiel pour survivre. Son truc à lui, c'est le doute. Il doute, il a peur, il est un petit peu parano. Disons que la relation à distance que nous entretenons n'aide pas. Il a peur que je l'aime moins, que je le quitte, que je l'oublie... Toutes ces questions qui trottent dans sa tête n'ont pas lieu d'être. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Il est tout pour moi, toute ma vie. Je n'imagine pas mon futur sans lui. On a des tonnes de projets, des idées pour se rapprocher, pour que ça soit un peu moins dur. On se debrouille comme on peut pour se voir le plus souvent possible, mais une fois par mois c'est pas assez... Alors on se dit qu'on se manque, on pleure parfois au téléphone... Enfin surtout lui. Moi j'essaye de ne pas trop lui montrer que je suis triste, pour qu'il ne soit pas plus mal qu'il ne l'est déjà. Du coup, je transforme ma tristesse en un sentiment que je ne saurais décrire, un sentiment qui lui donne parfois l'impression que je l'aime moins, ou que je tiens moins à lui. Il n'y a rien de tout ça, juste de la tristesse de ne pas pouvoir le serrer dans mes bras, de ne pas pouvoir lui montrer à quel point je l'aime. Je crois que sans lui, je mourrai... Mon ptit prince, si tu lis ces lignes, sâche que je t'aime plus que tout et que jamais je ne ferai l'erreur de t'abandonner. Tu es tout pour moi, tu es mon kit de survie, ma bonne étoile. La seule personne dont j'ai besoin dans ce monde de fous. Je me rend compte que pour une fois, j'ai alligné pas mal de lignes. Ce qui n'est pas dans mes habitudes. Serais-ce toi qui me donne l'inspiration mon coeur ? On dirait bien... Tout ça pour dire que je vais essayer de garder ce blog en vie... Je l'aime déjà ce petit bout de toile. A la prochaine.